Arthur Bonaventure est sorti des buissons, un jour. Il se cachait derrière depuis longtemps. C’est un être un peu paumé qui a envie de réussir sa vie. Il semble être pressé. Il cherche sa place. Ses aventures sont une quête de chaleur et de réconfort. Courageux, fantaisiste, exalté, drôle, c’est un incorrigible optimiste. Ses « affaires du siècle », ses astuces paraissent impossibles, mais il y croit farouchement. Malgré la réalité, il rêve. Il veut gagner de l’argent, être reconnu. Il rêve de gloire. Il veut être aimé. Émouvant, il inspire tendresse et bienveillance. Il est humain. Profondément humain. C’est un antihéros. La chapka de pilote entre deux guerres surgit dès que mon quotidien devient pesant. Les bottes en vieux cuir grincent, parcourant des chemins encore inconnus. C’est le Don Quichotte qui se bat contre les éoliennes. On lui dit :
— Mais ce n’est pas possible, Arthur !
Il répond :
— Mais si ! Ecoutez-moi, j’ai une idée…